Yan ZORITCHAK – Artiste verrier
Yan ZORITCHAK est l’un des artistes verriers les plus créatifs de notre époque. Il est l’auteur de nombreuses séries de sculptures présentées dans des lieux prestigieux, aux titres évocateurs d’éblouissants voyages dans l’univers : Fleurs polaires, Arctique et Antarctique, Fleurs célestes, Lacs d’espace, Rochers errants, Espaces, Jardins célestes, Nova, Messagers….
Il est également un talentueux chercheur et théoricien qui participa au tout début de l’aventure d’un centre d’art hors du commun, le Centre International de Recherche sur le Verre et les Arts plastiques, aujourd’hui implanté à Marseille.
Yan ZORITCHAK est un passionné d’astronomie et son parcours artistique a été fortement influencé par les étoiles. Le Dr Karol Malinak écrit à ce sujet : “il les scrute, les observe, les examine et communie avec elle. Il reçoit les signaux et messages célestes, les traduit et les retranscrit en langage d’art, créant ainsi une œuvre unique, document onirique, récit de voyage imaginaire, dialogue avec l’univers, tendant vers les cimes de la beauté et de l’harmonie.“
Jean-Jacques MANCARDI – Sculpteur
Jean-Jacques Mancardi est né en 1968 à Antibes dans les Alpes maritimes. Maréchal ferrant, forgeron de métier, Compagnon du tour de France, il sillonne la France pendant plus de dix ans et réalise ses premières sculptures en acier. Suite à un accident de travail, il se met au dessin et à la sculpture. Il approche la sculpture tout d’abord par le bois, puis le fer, en relation avec son premier métier de maréchal ferrant. Enfin après une visite à Carrare où il découvre la beauté du marbre, il ne sculpte plus que cette matière noble. Autodidacte, sa formation se fait au contact des sculpteurs dans divers ateliers.
Ses premiers travaux personnels se font en participant à de nombreux concours où il remporte presque toujours le premier prix, puis des expositions, des salons et des galeries. Sa démarche artistique passe par des études qui laissent à penser à un travail inachevé, alors qu’elles sont les prémices de ses toiles et des œuvres à part entière. Il peint d’après un modèle vivant, des situations actuelles dans une ambiance 19ème siècle, avec des teintes chaudes et feutrées, tout en sensualité, jouant avec la couleur, la lumière, la transparence et la profondeur.
Il donne quelque fois une touche moderne à ses sculptures en les déclinant en béton, et depuis peu, il sculpte à nouveau le bois.
Son principal sujet d’inspiration était jusqu’à présent la femme, des parties du corps féminin sorties mais pas complètement de leur gangue de pierre. Cette inspiration reste la même lorsqu’il aborde la peinture par les pigments purs, puis les encres et enfin avec la peinture huile ou acrylique.
Depuis peu il s’intéresse aussi à l’art religieux.
Christine BARRAS – Sculptrice
Christine Barras est née en 1962 à Aix en Provence.Jusqu’en 2005, année qui marque ses débuts artistiques, elle a une vie de famille bien remplie. Maman de quatre enfants, elle se consacre à leur éducation avant de se lancer dans la monde de la création.
Ses premières expériences artistiques sont essentiellement des peintures, des paysages provençaux aux teintes chaudes, puis de la peinture illustrative. Après ce passage par la peinture, elle se consacre uniquement à cette nouvelle passion qu’est la sculpture. Sa formation se fait au fil des jours, d’abord en observant, puis en sculptant elle-même sous les conseils de son compagnon Jean-Jacques Mancardi.
Christine Barras sculpte le marbre, marbre blanc de Carrare ou marbre noir de Belgique. L’approche de la sculpture se fait par des croquis du sujet, vu sous différents angles, puis par modelage en terre qui sert de base pour passer à la taille directe. Après avoir sélectionné un bloc, elle réalise une ébauche du sujet et s’approche petit à petit de sa version finale. Elle passe alors à la phase du ponçages et enfin du polissage.
Ses sujets sont principalement animaliers avec quelques séries, notamment celle des « petits oiseaux ». Elle joue avec les partie brutes de la pierre, les parties polies et le sablage qui lui apporte une douceur supplémentaire. Elle réalise ainsi une sculpture épurée.
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Robert JAYET – Sculpteur
Robert JAYET, dauphinois né en 1947, est un autodidacte. Après une formation de soudeur, à 16 ans il a commencé le travail des métaux. La maitrise du chalumeau et les défis de la soudure mènent à tout, y compris l’art et le plaisir.
L’oeuvre de Robert JAYET nous invite à nous associer au dialogue qu’il a engagé avec la vie et la matière. La diversité de ces échanges, et des formes qu’ils prennent, est étonnante. Tour à tour, on croît percevoir qu’ils sont, ou ont été sereins ou, plus interrogatifs. L’artiste marie son questionnement personnel à un souci de l’équilibre, de la sérénité et de la grâce, des facettes du bonheur auxquelles l’humanité aspire. Ses sculptures restituent cette quête, ce besoin de mobilité, de déplacement. Dans tous les cas, la recherche de l’harmonie est là ; celle du mouvement aussi, avec des sculptures qui sont mobiles et permettent au vent ou à l’observateur d’animer l’objet et de retrouver, en quelque sorte, la grâce qui a animé la main de l’artiste lors de la création de l’oeuvre. C’est d’ailleurs cette recherche qui justifie ou explique l’aspiration au mouvement. Techniquement, certaines des sculptures peuvent s’animer, et ainsi exprimer, devant nous, la force de la vie.
Robert JAYET nous entraîne en effet vers des mondes distants, par le temps ou l’espace. Ce sont le mouvement, la vitesse, la légèreté et la hauteur qui l’inspirent. On ne sait si ses silhouettes, filiformes, minces et hautes, ont effectivement marqué de leur présence notre Terre. Hier ? Aujourd’hui ? Demain ? On croit reconnaître les mystères des premières civilisations. Leur force est bien présente. Ils sont debout ! En outre, la maternité qui arrondit les ventres des femmes confirme leur vitalité, leur capacité à bâtir le futur. II aime également travailler les visages. La minutie du travail, la variété des apparences, la diversité des matériaux et de l’inspiration reflètent la force d’une expression et les longues heures nécessaires à leur réalisation. Selon le cas, le résultat porte la marque du doute, de l’inquiétude, voire d’une souffrance. Dans d’autres, il est difficile de quitter le dialogue muet tant la sérénité et le mystère sont présents. Dans tous les cas, l’empreinte de ces sculptures est forte.
Mais l’univers n’est pas que petitesse. Ce sont alors les animaux de la savane, et ceux les plus imposants, qui ont servi de modèle à Robert JAYET, la girafe ou l’éléphant. L’Afrique est une source d’inspiration magnétique pour lui.
Il a participé à de nombreuses expositions collectives et individuelles en région Rhône-Alpes, mais aussi à l’ile d’Oléron, à Limoges, en Périgord, et en Irlande.
Denise GEISEN – Artiste verrier
D’origine alsacienne, Denise GEISEN, parallèlement à une vie professionnelle, a développé une formation académique de peintre sur porcelaine. Elle reproduit méticuleusement et avec amour des formes et des symboles propres à des ateliers tels que Meissen en Allemagne que Nyon en Suisse. Un répertoire classique qui lui a permis de se plonger dans la peinture d’icônes et d’autres sujets plus académiques tels que l’art du Quattrocento, Botticelli et Raphaël, ou les Mères et l’enfant de par le monde.
Installée en Suisse, elle y a rencontré le cristal de roche et le cristal, ce matériau translucide et transparent qui porte en lui les traces d’une humanité dans son évolution technologique, en ce sens qu’il est un des premiers matériaux de synthèse produit par l’homme.
Elle peint et sculpte le verre comme on est brodeuse, patiente, qui se laisse aller à l’intériorisation méditative pour nous étonner. C’est essentiellement sur des blocs en cristal qu’elle nomme obélisque, microcosmes de la diversité du monde, qu’elle nous offre un festival de détails gravés dans la chair du verre. On y retrouve des hommages aux Aborigènes d’Australie, aux Yaccapos d’Amazonie, aux Aïnous du Japon, et aux Hmong du Yunnan en Chine, etc.
Graffitis, tatouages, symboles archaïques, figures humaines, faune, flore, esprits et toujours une constante, la figure de la Mère et l’enfant, sujet universel, devenir de l’homme sur cette planète. D’autre sujets, plus vastes, plus contemporains lui permettent de laisser libre court à une imagination débordante et émouvante.
C’est ainsi que son travail participe régulièrement à des expositions à Shanghai, Canton, ou bien à la prestigieuse Fondation Gianadda de Martigny, Suisse, et que le Musée Faure d’Aix les Bains lui a consacré une exposition personnelle en 2011.
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Anne-Marie RUGGERI – Peintre
Anne-Marie RUGGERI est née dans l’Ain en 1948. Elle développe en autodidacte un travail passionnel en peinture à l’huile, puis recentre sa créativité sur la technique du pastel sec. Sa formation de coloriste dans le meuble est son plus solide rempart contre tous les ennuis monochromes.
Artiste peintre professionnelle depuis 1993, elle développe un travail au pastel et en l’huile sur toile, basé sur la lumière de sa terre d’adoption, la Provence et ses contrastes puissants. La densité de ses couleurs donne à ses oeuvres leur caractère unique.
Le pastel, technique des peintres exigeants et obstinés, a installé Anne-Marie RUGGERI comme un peintre référent de l’Art Figuratif Provençal. Chez elle pas d’effet facile, pas de “geste” flatteur à force d’être réducteur. La volonté prime de percer le sujet, de fusionner avec, dans l’ intention d’ intégrer et reproduire un processus émotif tout en en conservant le mystère. Le peintre, son sujet, et la charge émotionnelle qui les submerge ne font qu’un. Pour autant, elle ne se situe pas comme le centre, mais bien comme l’outil, le vecteur attentif de ce processus créatif. Pourquoi tant d’humilité mise à disposition de son art ? Elle nous répond : “Une œuvre ne saurait être “bonne” simplement parce que je l’ai faite, mais parfois il arrive qu’en la faisant, elle me permette d’atteindre et construire encore le meilleur de moi même”.
Depuis 1989, des présences permanentes ou expositions ponctuelles dans plus de 35 galeries tant en France qu’à l’étranger lui ont permis d’asseoir son activité de peintre professionnelle.
En son Atelier-Galerie installé à Bonnieux dans le Vaucluse, Anne-Marie accueille ses collectionneurs et amis venus des 5 continents
Véronique WIRTH – Plasticienne
Véronique WIRTH est née en Savoie en 1964. Elle suit une formation d’éducatrice, puis de monitrice d’escalade, métier qu’elle exerce pendant dix ans. Artiste active depuis 18 ans, elle vit et travaille depuis 2004 à Montélimar dans la Drôme (France). Sa vitrine Batelier y présente un aperçu son travail pictural récent. Elle est artiste professionnelle, inscrite à la maison des artistes.
En peinture comme en sculpture, Véronique WIRTH aime le contact à la matière. Le pictural et le volume sont imbriqués. Elle aime le côté physique de la sculpture acier, ces journées d’absence au monde dans la contemplation de la fusion du métal. Sa peinture est impulsive, chargée de douceur et d’énergie. Le corps s’anime parfois en traces d’encre libres et puissantes. L’art dans l’environnement urbain l’intéresse en tant qu’image poétique décalée, légère et ludique. bans le monumental, l’objet usuel et industriel est cEtourné pour nous offrir ces oeuvres légères et poétiques.
Véronique WIRTH ne crée pas ce qu’elle voit mais ce qu’elle ressent ; la création la plonge dans un état de jubilation et d’excès, elle est le coeur de sa vie. Les jeux de lumières, les rythmes, les couleurs, les tensions, la légèreté…sculpture et peinture la font vivre. Elle se sent libre et vraie dans ces deux domaines. bu travail sur l’empreinte naissent des interprétations de paysage, de végétal….l’esprit vagabonde, invitation à la rêverie. Cette artiste nous livre du vrai, l’état de création est chez elle permanent.
Expositions d’ oeuvres monumentales : Eté 2011, “Colonne d’0”, sculpture monumentale en aluminium sur un rond-point urbain à Montélimar, Eté 2012, “Evolution”, sculpture monumentale en acier dans le hall du Conseil Général de la Drôme, Printemps 2013, invitée du Salon d’Art Contemporain au Centre des Congrès de Lyon, Été 2013, exposition permanente à la Galerie Sérignan, oeuvre monumentale dans les jardins de la fabrique, siège de la Grande Galerie, et sculptures en extérieur dans le village de Lalouvesc (Ardèche).
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