EXPOSITION CARREFOUR DES ARTS 2025
Pour sa 37ème édition, l’Exposition d’été du Carrefour des Arts vous invite à la découverte des œuvres de dix artistes.
Expositions au Centre d’Animation Communal de Lalouvesc.
Entrée libre / participation bienvenue!
Ouverture tous les jours de 14h30 à 18h30, 19h00 dimanches et jours fériés.
Au péristyle – CLARA CASTAGNÉ
Calligraphiant de la pointe la plus légère d’un stylo-bille les impressions figées d’anciennes cartes de géographie, Clara Castagné leur redonne vie et pensée, en les distrayant et les re-cartographiant.
Son écriture peinte raccommode ces fonds de papier imprimé, traits après traits, points après points pour nous en révéler des visages, des corps, des traces et des histoires.
Elle propose un univers peuplé de personnages fantasmatiques, inspirés des temps anciens et modernes, qui se déclinent dans plusieurs thèmes : les scènes de famille, la mythologie, l’anatomie… Oscillant entre profondeur et absurde, son travail regorge de notes d’humour décalées.
Au théâtre – CHRISTOPHE NANCEY
Christophe Nancey, né en 1961 tourne et sculpte le bois depuis 1984.
Il travaille principalement les bois durs de Puisaye et les bois durs méditerranéens. Sa démarche est inspirée par le désir de célébrer l’esprit, la lumière, la vibration du vivant, qu’il perçoit dans toutes les formes animées. Ses sculptures sont nourries par sa sensibilité, ses recherches, ses expériences, son imagination. Il traduit en volumes ce qu’il ressent comme l’essence première de la Création.
Ses œuvres s’articulent essentiellement autour de deux thèmes, les « Empreintes » et les « Chimères ». Les « Empreintes » suggèrent un monde immatériel, le mystère de l’esprit impalpable, la présence intangible de la Lumière. D’inspiration organique, les « Chimères » traduisent sa vision de moments inhérents au phénomène du vivant.
Au grand salon – MARIE TRABOULSI MARINIER
Peintre plasticienne libano-française, Marie Traboulsi Marinier nous fait partager son regard émerveillé́ face à la diversité́ de la nature, fascinée par la façon dont tout est interconnecté.
Lors de ses balades, elle mémorise jardins et paysages, qu’elle exploite ensuite sur la toile, laissant libre court à son interprétation, afin de faire parler l’émotion.
A travers l’épaisseur des couleurs, de leurs superpositions et du graphisme qui se chevauchent, l’œuvre acquiert profondeur et résonance.
Sa peinture à la frontière ténue entre figuratif et abstrait, est une porte ouverte à toutes les émotions.
Au petit salon – ALDO BALDING
Aldo Balding est un artiste peintre britannique contemporain reconnu pour son style figuratif et narratif.
Né en 1960 à Southsea, en Angleterre, il a développé́ une carrière qui mêle influences classiques et sensibilité́ moderne.
Ses œuvres, souvent des huiles sur toile, capturent des scènes de la vie quotidienne avec une touche élégante et intemporelle, évoquant parfois l’atmosphère des peintres impressionnistes ou des maîtres européens du passé.
Au 2ème étage – FANY MORAND
ÉGALEMENT EN EXPOSITION HORS LES MURS
Le travail de Fany Morand nous plonge dans des cabinets de curiosité́ d’antan, dans l’âme et l’imaginaire de notre enfance, dans les mythes et les contes. C’est aussi un voyage à la croisée des chemins, quand les techniques traditionnelles côtoient les nouveaux outils du 21ème siècle, quand la plume et le stylet se rencontrent, alors s’ouvre la voie à une multitude d’expressions nouvelles.
Fany Morand utilise avec talent le crayon, le stylo, la plume, la peinture sous toutes ses formes : acrylique, huile, aquarelle, gouache et le numérique. Le numérique au service de l’art pictural. La tablette ne remplace en rien les outils et techniques traditionnels. Elle EST un outil. Un nouvel outil mis à disposition des illustrateurs, artistes, graphistes. Qui demande de l’apprentissage et de la maîtrise.
Au grenier – ARTISTES ÉMERGENTS
Lauréats d’un appel à candidature auprès de toutes les écoles d’arts de la région Rhône Alpes Auvergne, sélectionnés par un jury, cinq jeunes artistes exposent au Grenier.
Brice Liaud et Chloé Hertz seront également en résidence artistique du 19 juillet au 10 août.
BRICE LIAUD
Égalment en résidence artistique du 19 juillet au 10 août.
Diplômé en 2018 d’un DNA, et en 2020 d’un DNSEP option Art à l’Ecole Supérieure d’Art et Design de Saint-Étienne, puis d’un Master de création littéraire, Brice Liaud pratique d’abord le dessin, puis sa sensibilité le tourne vers la photographie, l’objet livre et la littérature.
Val clos est une série de photographies de la vallée du Grésivaudan. Débuté en 2021, ce travail célèbre le paysage naturel préservé de l’influence humaine. Si la réalisation de ces images relève d’un travail minutieux et de procédés techniques précis, elles sont en même temps le fruit d’un regard sensible. Le dispositif de prise de vue, une chambre photographique 4 × 5 pouces impose un travail lent et méthodique. Toute l’ambivalence de ce travail consiste à créer, avec cette technique très précise et rigoureuse, des images sur le fugace, l’envahissement et la frontalité.
CHLOÉ HERTZ
Égalment en résidence artistique du 19 juillet au 10 août.
Chloé hertz a toujours considéré le Vivant comme une bibliothèque de sens, d’énergies, de couleurs et de motifs, à la manière de Dürer ou d’Haeckel. Une observation presque obsessionnelle qui l’amène à percevoir les animaux, les plantes et les insectes comme des consciences singulières, qui ensemble nourrissent un équilibre propre et précieux.
Elle explorer cet équilibre à travers ses dessins. Cette technique, lien direct entre sa pensée et sa main, lui permet de composer des scènes où les bêtes se mêlent aux plantes, les proies aux prédateurs, les peurs aux instincts…
JEREMY LUBAC
Diplômé de l’Ecole Supérieure d’Art et Design de Saint-Étienne en 2023
En mêlant dessin, objet, bas-relief et maquette, les sculptures miniatures de Jérémy Lubac nous interpellent : « Représenter à quoi bon, présenter pourquoi pas. Objets perdus et sculptures d’inquiétantes étrangetés. Pièces rattachées et ensembles instables. Ces sculptures sont une non-re-présentation de l’espace, du monde, de la société, de l’art. Le matériel est l’égal du dessin, tout ça pour ça. Il reste brut et garde sa beauté industrielle. La sculpture comme fragment. Fragment de temps, témoignage d’une époque, l’objet sculptural sans contexte, dérange et créé la bizarrerie, l’étrangeté. Comme une descendance ésotérique ou un futur supposé. Trace de civilisation en devenir. »
MARION BENOÎST-GRANDMAISON
Marion Benoîst-Grandmaison est diplômée de l’ESADE en 2022.
A travers le dessin elle se relie à ses sens, elle parle avec ce qui l’entoure, et emmène l’œil en voyage pour qu’il se fasse ses histoires, qu’il trace des chemins avec les nuages, l’univers, les réseaux, les déplacements, les ondes et aussi les êtres vivants, les cailloux. Certaines formes évoquent tantôt une cartographie, une végétation…
Elle dessine en rythme et joue avec la profondeur et la netteté ce qui l’invite à errer, à tourner autour de texture, de trajectoires. Elle intègre dans son processus de création des éléments, des gestes des traitements comme la gravure, la sculpture, le marouflage qui donnent du poids à ses dessins et les font exister comme objet spatial.
MATHIS VOLPE
Actuellement étudiant à l’ESADSE en cinquième année art, il a commencé à approfondir un travail en céramique
Au début de ses expérimentations, son processus l’a amené à réaliser des vases qu’il découpait pour construire des sculptures abstraites. Aujourd’hui, il réalise des plaques d’argile qu’il coupe et assemble. Les formes de plus en plus volumineuses et ambitieuses n’ont dorénavant, que la limite de la taille du four. L’enjeu de ces réalisations est d’atteindre le parfait équilibre entre l’humidité de la terre et un léger séchage, afin d’obtenir une certaine résistance. Ce processus est très stimulant, car ces formes sont extrêmement fragiles et nécessitent une grande maîtrise des gestes, sans mouvements parasites.
« Aujourd’hui, je compose mes sculptures avec les pleins et les vides, au point où l’absence de forme m’interroge autant que la forme elle-même ».
