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L’EXPOSITION 2022 (34e CARREFOUR des ARTS)

Judith Chancrin

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Diplômée de l’école des Beaux-Arts de Valence en 2013, Judith Chancrin vit et travaille en Nord Ardèche près d’Annonay.

« Dans ma pratique artistique, qui ne se limite pas à la peinture bien qu’elle soit une part importante de celle-ci, il m’importe avant tout d’offrir au spectateur un objet qui soit ouvert et suffisamment présent pour générer la rencontre.

L’abstraction, le non familier, le mystère, me sont indispensables pour ouvrir un espace de poésie, loin de la logique ou des habitudes perceptives. Ainsi, chaque tableau/objet/installation est pour moi un moyen d’exploration du monde sensible.

Je pars souvent de photographies que je recadre et travaille ensuite de manière à n’utiliser qu’un fragment suffisamment mystérieux pour être débarrassé de toute certitude, de toute vérité. 

J’aime être surprise par mon propre tableau, le sentir bien plus présent que ce que j’aurais pu imaginer de lui. Je souhaite l’amener vers une dimension poétique, ouverte, loin du discours, au plus proche de l’expérience sensible. »

Isabelle Tapie

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Diplômée de l’École Supérieure d’Ébénisterie d’Avignon, sculpteur ornemaniste et doreur sur bois, Isabelle Tapie a installé son atelier au plus près de la nature, dans laquelle elle puise une grande partie de son inspiration.

Au cours de sa carrière de restauratrice du patrimoine bois dorés et polychromes, elle a ouvert grand la porte de la liberté en emportant avec elle l’art et la manière, matières et technique pour explorer de nouveaux territoires.

« La dorure sur bois (technique complexe et subtile, inchangée depuis le XVIIème siècle) voyage au gré des branches, fragments de troncs d’arbres et racines, sculptures naturelles, rencontrées avec émotion lors de mes promenades.

Que le bois soit naturel, travaillé à la flamme ou blanchi, il est question d’intériorité, d’émergence mais aussi de blessures sublimées, de résilience.

La dorure sur bois, en légers reliefs modelés, estampés, les pierres et la couleur (acrylique, huile, cires), vibrent au gré des jeux de lumière, même la plus subtile, offrant un monde ouvert à la rêverie. Elle glisse à fleur de ‘peau’ ou au creux le plus intime de chaque pièce pour en révéler quelque secret.

Dans les mille et un détails de mes compositions, je souhaite inviter au rêve, inciter tout un chacun à réaliser un voyage singulier. »

François Lelièvre

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François Lelièvre a hérité d’une passion pour le bois dès l’âge de 7 ans, qui s’est enracinée au fil du temps.

Formé en école d’arts graphiques au travail sur bois, l’artiste en a abordé de nombreuses facettes, de la charpente à l’ébénisterie de luxe.

L’artisan, qui travaille à Saint-Julien-du-Sault, s’est peu à peu mué en artiste, dont les sculptures sur bois évoquent des troncs d’arbre dénudés.

« Sculpter, mon essentiel, ma respiration, mon improvisation, …

J’ai appris à travailler le bois. Sans doute ; mais on peut dire cela autrement et avec davantage de justesse, j’ai appris à aimer le bois, à l’écouter comme à le contraindre, à le caresser comme à le violenter. Il révèle ainsi, souvent, ce dont il est capable : ses pulsions comme son quant à soi. Je joue avec le bois autant qu’il se joue de moi. Je l’écoute comme il imprime ce que j’ai à dire. Comment le bois répond-il à ce traitement ? Tantôt il se donne et même ne demande que cela, s’exprime avec exubérance, de toutes les formes sensuelles dont il est capable. On peut même dire qu’il s’abandonne. Tantôt, au contraire, il ne se laisse pas faire, se guinde et, avec dédain, montre de quel bois il se chauffe et cela n’est pas toujours sans dommage… C’est dans cet entre-deux que surgit l’ “équilibre” des totems, par nature instable, alternant générosité et dureté, empilement et danse, saccades et rondes, clarté sanguine et pâleur sombre. »

Cécile Windeck

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Née en 1963, Cécile Windeck peint depuis l’enfance.  Elle prend des cours de peinture dans de nombreuses associations suivi de 7 ans de cours à l’école du Polaris en arts plastiques et gravure.

A partir de 2009, elle présente ses œuvres lors d’expositions solo et collectifs dans des galeries et des salons d’art.

« Depuis longtemps, je peins des crépuscules.  Les ‘Heures Bleues’ sont un moment incertain où le ciel prend cette teinte bleue si particulière, où tout devient plus contrasté durant quelques minutes.

Les crépuscules me fascinent par leurs couleurs, leurs lumières et par ce qu’ils m’évoquent.  Ces moments sont fugitifs, universels, c’est l’impermanence.  C’est un parallèle à la vie où tout peut être chamboulé et remis en question.

Toutes ces questions, ce mystère, donnent le sens de mes créations.

Être dans mon atelier est une nécessité, un rituel, tout comme ce besoin de me connecter à la nature.  Cette nature où je puise mon énergie et capte les couleurs.  Je peins, au présent.  Je suis entière à ce que je fais, je me laisse porter par mes émotions.

La trace des passages de couleurs forme une composition abstraite.  C’est le paysage de mes émotions. »

Malika Ameur

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En 2002, Malika Ameur intègre la renommée Scuola Mosaicisti del Friuli de Spilimbergo en Italie et obtient le prix Gian Domenico Facchina, Meilleure œuvre de fin d’année.

De retour en France, elle ouvre son atelier qui lui permet de développer ses recherches artistiques et répondre à des commandes privées ou publiques.

« Mon inspiration émane de ma rencontre avec la matière. Je suis particulièrement attirée par celle qui se révèle brute et naturelle – vieilles tuiles, briques, galets, pierres – et lui offre une seconde vie.

Chaque pièce est choisie avec soin pour sa texture, sa forme, sa couleur au plus proche de la chaleur de la brique et de la rouille. Puis, j’y mêle des clous, des métaux, chargés d’histoire pour créer un mariage cosmopolite et harmonieux. Je joue avec la juxtaposition des fragments en multipliant les nuances légères, en les réveillant avec les smalts, jonglant avec les rythmes et la lumière.

Chacune de mes créations est un dialogue intime avec les éléments et la nature, influencée par l’expressionnisme abstrait. »

Erica Stefani

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Dans la géographie artistique de Erica Stefani, Trieste, la ville où elle est née en 1983, représente un point de repère essentiel. La formation professionnelle et le diplôme de « Maître mosaïste » obtenu en 2006 à l’école de mosaïque « Irene di Spilimbergo », se croisent avec un riche bagage culturel de traditions et fragments de culture de Trieste.

« La notion de “fragment” est centrale dans ma réflexion. Modeste évocation de la tesselle, le fragment convoque des formes artistiques qui se basent sur la répétition d’éléments de nature diverse, picturale ou matérielle.

Je choisis d’utiliser les techniques gréco-romaines dans la création de mes mosaïques, auxquelles j’intègre l’exploration de chemins contemporains, par le biais de matériaux différents et formes plus libres.

Un jeu d’histoires, donc, où chaque fragment est un récit et ma narration n’est que l’histoire de l’ensemble.

J’ai le sentiment d’être le fragment d’un ensemble sans lequel chaque élément ne serait rien ; les matériaux pauvres s’ennoblissent dans un dialogue entre pierres naturelles et smalts vénitiens. Toute mon œuvre est un hommage à la lenteur, une invitation à abandonner la frénésie, s’éloigner du bruit pour rencontrer le silence.

C’est un voyage pour voyageurs patients. »

Françoise Papail

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Née en 1958, Françoise Papail est une peintre autodidacte.
Elle peint à l’huile au couteau depuis 20 ans.

« La naissance d’une peinture, commence par la photographie.. au fil des balades dans la nature..
Puis, le regard que je porte sur le monde, le rêve et l’émotion qui me traversent, me soufflent l’envie de peindre… l’acte de peindre s’impose à moi alors, comme un langage qui libère les impressions recueillies.

Souvent ce sont les paysages du bord de mer qui couvrent la toile… Là où je vis, je respire chaque jour l’odeur d’iode et de goémon… et m’absorbe dans ces vastes horizons de mer, de dunes…

Mais l’arbre aussi me fascine, enraciné et fragile à la fois… seul parfois, mais aussi entouré des siens et en majesté. Il peut arriver aussi, qu’un fruit ou un objet familier par sa forme ou la lumière qu’il reçoit, provoque cette envie irrésistible de le poser en couleurs.

A partir de ce moment-là, la magie de la rencontre de la peinture avec votre propre histoire devient possible…»

Serge Roussé

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Serge Roussé, photographe annonéen, peaufine depuis une dizaine d’années une technique originale. Sa matière est l’eau dans son état solide.

« l’action du froid amplifie son volume, puis se solidifie formant alors des dessins d’éclairs, de fractures ou d’étoiles qui se singularisent par leur graphisme et leur présence inopinée. Dans une seconde étape, des cristaux de sel pourront être disposés sur la glace d’une manière aléatoire ou ciblée : des voies se formeront, des canaux se dessineront sans direction préétablie… La couleur sous forme d’encre aquarelle remplacera la glace devenue eau par l’action du sel, des fusions s’opéreront vers une vision onirique abstraite… » 

Le résultat est inattendu, original et magnifique. 

Dix gabions installés sur l’espace de l’ancien hôtel Beauséjour accueillent une vingtaine de photographies d’un mètre par un mètre cinquante, imprimées sur dibond (plaque composée de plusieurs couches contrecollées).

Edition 2022

La 34ème édition du Carrefour des Arts c’était :
– Une exposition d’art plastique qui a invité 7 artistes peintres, sculpteurs et plasticiens à révéler leur univers créatif dans 700m2 d’exposition ouverte tout l’été.
– Une exposition de photographies en extérieur au centre du village, et des sculptures sur l’espace publique.
– Trois concerts de musique classique
– Deux concerts de Jazz

Carrefour des Arts  – 07520 Lalouvesc ©2021 Magikjb. Tous droits réservés.