
Né le 19 mars 1929 à Tarnow, Pologne.
Il émigre en France en 1933.
Il entre en apprentissage à 13 ans dans une entreprise de teinture à Lyon.
De 1948 à 1952 , il étudie à l’École Supérieure de Tissage de Lyon.
De 1954 à 1956 il étudie à L’Académie des Beaux-Arts de Lyon en cours du soir et travaille avec le sculpteur Belloni.
En 1955 il entre dans l’industrie textile comme metteur en œuvre, devient chef d’atelier puis en 1968 décide de se consacrer à plein temps à la création artistique.
1963: première exposition personnelle à la Galerie l’Indifférent de Lyon
1970: première commande publique du Conseil Général du Rhône (une œuvre de 8m x 4m)
1971: participation au Salon de la Jeune Sculpture à Paris.
1979: il enseigne à l’École des Beaux Arts de Lyon., Département textiles. Par la suite il effectue des interventions en milieu scolaire dans le cadre de projets pédagogiques soutenus par l’Inspection Académique et la DRAC.

Josef CIESLA a réalisé de nombreuses commandes: une sculpture en acier pour le Conseil Général de Lyon, des murs chromatiques à Domartin et Plains-sur-Lange, la station de métro “Hotel de Ville, Opéra” à Lyon, des œuvres sur les villes et communes de Vénissieux, Pierre Bénite, Villefontaine, Oullins, Pont l’Evèque, Caluire, Saint Priest, Moins, Chassieu, Heirieux, Soucieu-en-Jarret, Colombier, Saugnieu, Grigny, Bron, Givors, St Jean de Bournay, Artas…..… au total plus de 70 réalisations monumentales implantées dans des lieux publics ou des entreprises privées.
Il a réalisé des expositions personnelles en France, en Pologne, en Allemagne et aux USA, en galeries et dans des lieux publics. La liste (plus d’une cinquantaine) est trop longue pour être citée ici in extenso.
Un grand nombre de ses œuvres ont été acquises par des musées ou sont entrées dans des collections particulières
Josef Ciesla a également participé à des symposiums internationaux de sculpture à Lyon, Maubeuge, St Jean de Maurienne, Bron et Vienne. Bien que fréquemment monumentales, les sculptures de Josef CIESLA évoquent des bijoux baroques.
Un certain nombre de ses créations sont textiles et réalisées en complicité avec son épouse Paulette Ciesla.
Ses catalogues sont préfacés par des critiques d’art: René Déroudille, Jean-Jacques Lévêque, Héliane Bernard, -par le peintre Waler (photos Rajk Ohanian), – par les écrivains et poètes Mic Bernard-Gilles, Jean-Pierre Spielmont, Andrée Chedid, par l’architecte Jasques Rey, – par le comédien Bernard Ballet.
De lui, Jean-Paul Gavard-Perret* a écrit:
“Depuis 40 ans de labeur intense, il refuse mouvements, idéologies, marche à suivre. Il représente cette force qui va et qui ne quête pas dans les modes et les façons dûment accréditées par “l’esprit du temps” de quoi il en est de l’art. Il poursuit une autre route; celle par laquelle il tente de conférer au réel une densité non pas sous une forme unique et inaltérable mais à l’inverse, en une sorte de mixité de diverses manières inhérente à un travail qui présente ainsi le monde en prouvant qu’il n’est pas univoque mais qu’il est le lieu de la fusion et de l’ouverte …”
….Les œuvres de Ciesla sont foudroyantes: elles portent atteinte à notre manière d’envisager le monde, elles ne se contentent pas de lui donner une simple apparence. Elles troublent les frontières du réel, redéfinissent un autre seuil d’accès à la présence, à la vision. Ici la matière et les matières jouent entre elles pour faire jouer le monde, à leur jonctions existe toujours cette charnière entre le réel et l’imaginaire. ”
Colette Magny, Cécile Philippe, Pierre et Gisèle Salzard et tant d’autres amis galeristes, collectionneurs ou particuliers l’ont accompagné dans l’œuvre accomplie.
* J-P Gavard-Perret (1999) Josef Ciesla, les portes du silence ou le chant des signes. col. “Les sept collines”. J-P Huguet ed.



