- taille directe sur tous types de pierre et/ou de bois,
- sculptures réalisées en ronde bosse et/ou bas-relief
dans une expression figurative - sculptures réalisées à la demande ; sous-traitance possible,
- organisation et animation de stages d’initiation
et de perfectionnement, cours particuliers.

EXPOSITONS TEMPORAIRES:
2002 : Nice (06), Saint-Jus! Malmont(43),
2003 : Paris (75), Vézelay (89) et Saint Bonnet le Château (42),
2004 : Le Puy en Velay (43), Unieux (42) et Saint Bonnet le Château (42),
2005 : Lyon (69), Yssingeaux (43) et Montbrison (42),
2006: Collonges la Rouge (19) et Turenne (19).
EXPOSITIONS PERMANENTES:
Galerie « Aritude» à Paris (75015) de 2004 à 2006,
Galerie « De siècle en siècle» à Cluny (71) : toute l’année 2006.
Galerie « Philomène» à Paray le Monial (71) de 2003 à 2006,
Boutique « Rireue» à Malleval (42) depuis 2005,
Show-room « Espace pierre» à Saint-Cloud (92) : toute l’année 2006, .
Galerie « Caillou perthé » à Rocamadour (46) depuis 2006.
GUILLAUME REYNAL
vu par Maïa de Rochefort, Critique d’Art Janvier 2005
Marier la feuille d’or 22 carats avec la lave de Volvic est un cérémonial qui fait rêver et auquel procède avec audace Guillaume Reynal, sculpteur sur pierre, qui pratique la taille directe.
Le métier de sculpteur, c’est la passion à laquelle l’artiste s’adonne et qui s’est imposée à lui de façon presque évidente mais combien impérative après une longue expérience de Juriste d’entreprise.
C’est ainsi que les formes surviennent et se répètent comme un rite sacré, une prière cheminant aux côtés d’une conception exigeante de la beauté qui élève la forme en l’étirant jusqu’au flamboyant;
La forme, purement figurative en ses débuts, s’efforçait de prendre alors celles des visages et des corps avec le souci de reproduire à l’identique, ce qui correspond, d’après l’artiste, au complexe de l’autodidacte.
Puis, avec l’expérience, les sculptures abandonnent toutes lignes imposées pour arriver à une sobriété, un dépouillement qui en révèle la quintessence en ne laissant subsister que l’émotion.
Semblables aux galets polis des rivières, ces formes renferment aussi dans leurs contours ovoïdes, la sagesse et le secret des univers Intimes. Et c’est au mur de ceux-ci, dont il est partie prenante que l’artiste épris d’absolu parle de sa conception d’un art qui le transcende.
Celui qui pratique le modelage, invente un début à la matière et y ajoute sa propre création. Pour le sculpteur, sa démarche est inverse. Il retire à la pierre ce qu’il faut pour que la forme se délie et se révèle dans sa splendeur.
Cette matière qu’il aime, Guillaume la choisit avec soin. Il est intarissable sur le bonheur d’en travailler les diverses variétés et c’est avec un vocabulaire d’homme amoureux qu’il vous parle de l’inattendue fragilité du marbre de Carrare, de sa « tendreté » si proche de la tendresse qui augmente avec sa profondeur. Il évoque aussi les odeurs subtiles que la pierre dégage lorsque, gorgée d’eau, sa chair se réchauffe au contact des pointes et des ciseaux.
L’odeur devient alors un critère de choix. Le marbre noir qui renferme de la tourbe décomposée puis cristallisée, exhale une odeur de terre lourde entêtante. Le marbre blanc, composé dans sa blancheur de dépôts marins, dégage lui des senteurs salines qui appellent aux départs et aux voyages.
Tout un programme de délices qu’on ne saurait imaginer, constitue l’univers de cet artiste captivé par son art et sa matière, qui diversifie les thèmes en y intégrant aussi humour et tendresse.
Et c’est en compagnie d’un bestiaire aux saveurs d’enfance dont un ourson aux rondeurs familières qu’il poursuit Inlassablement sa quête où apparaît en majuscules la pureté de son style et fait de cette oeuvre un travail complet « Faites attention à vos rêves d’enfant. Ils seront la clef de votre vie d’adulte » . Cette sentence citée par le sculpteur restitue l’entière vérité de l’accomplissement d’un artiste dont le bonheur est de créer la beauté sous toutes ses formes.Maïa de Rochefort, Critique d’ArtJanvier 2005